1001 HISTOIRES


Résidence de quARTier à Soupetard de février à avril 2016


Pendant deux mois, Anne-Laure Boyer a collecté « des histoires vraies », racontées par et pour les habitants du quartier Soupetard.

Une pierre précieuse trouvée dans les entrailles d'un poisson
Des billets de banque brûlés par erreur dans un feu de cheminée
Un jeune embauché comme ouvrier pour démolir sa propre maison


Pour déclencher les récits, elle a dessiné un jeu de cartes, et installé un cabinet de curiosités destiné à accueillir des petits groupes constitués avec les personnes rencontrées sur le quartier. Un lieu pour se retrouver, écouter, et/ou raconter, sur le principe de la veillée.
A partir de ces récits, l'artiste a imaginé une architecture qui connecte les histoires entre elles sous la forme d'un grand dessin, édité sous forme d’affiche. En complément, une page internet permet d’écouter les histoires reliées au dessin, à mi-chemin entre la bibliothèque sonore et la cartographie sensible.

Le ventre du poisson (Christophe)
L’argent des catastrophes (Hasmik)
Le jambon du périph’ (Nelly)
La carotte (Joëlle)
La maison de l’enfance (Josiane)
L’ourlet de la mariée (Josiane et Joëlle)
Le courrier du temps (Delphine)
Les frères de bateau (Mara)
L’Oeil noir (Fatou et Amel)
Le carreau cassé (Halim)
Les clés des bergers (Stéphane)
La photo du magnétiseur (Jérôme)
Le pléonasme (Jérôme)
La balance de la vie (Bernadette)
Le mariage (Saadia et Bahija)
Être une clé (Stéphane)
La promesse (Mara)
Les lettres déchirées (Alima)
Marie la vierge (Marie-Claude)
Les pantalons déchirés (Hasmik)
Une rue à Abidjan (Paul-Hortense)
Les tuyaux du cerveau (Anne-Laure, Nelly et Nathalie)
La bouche de chaleur (Gaëlle)
Les cadeaux corrompus (Hasmik)
Le caniche noir (Gaëlle)
Le chien errant (Gabriella)
Le monde parallèle (Françoise)
La maison aux oiseaux (Mara)
Porter un nom (Philippe et Mara)
Les billets dans la mer (Nabil)
Dernier soupir (Mathilde)


À propos des 1001 histoires, un texte de Marina Bellefaye à télécharger ici.

À propos de l’artiste :

Anne-Laure Boyer travaille sur la mémoire des lieux et leurs habitants. Avec la photo, la vidéo, la collecte de paroles, d’histoires et d’objets, elle porte un regard à la fois sensible et critique sur notre rapport au temps, à l’oubli et à la transformation. Originaire de Paris et basée à Bordeaux depuis 2006, elle a travaillé en France, en Espagne et au Maroc, sur différentes situations comme la démolition de logements sociaux, la vie en maison d’enfants, le camp de refugiés, la friche urbaine, le chantier et le village englouti dans un barrage hydraulique.

www.annelaureboyer.com